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Tisserande de nuages
Embarquez pour les mythes nordiques

Les chevaux de la mythologie scandinave

Óðinn (présumé) chevauche Sleipnir, détail de la pierre de Tjängvide, Gotland (Suède), exposée au musée historique de Stockholm

Le cheval est psychopompe, comme le loup. Au reste, un cheval et un loup sont les fils de Loki. Le premier est une merveille mythique (Sleipnir) et le second, un monstre (Fenrir). Le premier est la monture d’Óðinn et le second, son meurtrier.

Cheval et paganisme scandinave

Les chevaux abondent dans les textes mythologiques et légendaires (Eddas, sagas, etc.). Leur rôle varie selon qui les dirige. Mais la relation du cheval avec le paganisme scandinave remonte bien plus loin. Elle remonte à ses premières représentations, et l’accompagne tout du long.

Le cheval en images

Le cheval est déjà présent sur les roches gravées de Suède et de Norvège à l’âge du bronze (1800-550 avant notre ère). Il y tire le chariot du soleil quand il est attelé. C’est aussi la fonction du cheval de bronze de Trundholm. Le cheval devient monture de guerriers dès l’âge du fer ancien (500-0 avant notre ère) au moins. Il n’est pas monté avant 800-700 avant notre ère en Scandinavie [1]. Il poursuit sa carrière sur les pierres historiées de Gotland (voir le dessin ci-dessus) du ve au xiie siècle. Entretemps, il appparaît aussi sur les bractéates [2] (ve-vie siècle).

Guerrier gravé dans la roche de Tegneby (Suède) vers 300 avant notre ère. Noter le bouclier carré, d’origine celtique (ma photo)
Chariot de Trundholm exposé au musée national du Danemark (Copenhague). Source : Nationalmuseet, licence CC BY-SA 3.0, via Wikimedia commons
Bractéate de Körkö (Suède), illustration du Handbook of the Old-Northern Runic Monuments of Scandinavia and England de George Stephens (1813-1895), Williams and Norgate, Edimbourg (1884). Source : marque du domaine public 1.0, via Internet Achive ↗ (University of Virginia Library)

Le cheval sacrifié

Des chevaux ont été sacrifiés en Scandinavie depuis l’âge du fer (au moins) jusqu’à la fin des Vikings. Ces sacrifices avaient des formes et des fonctions variées, encore que ces dernières soient difficiles à définir avec certitude. Il est certain, en revanche, que sacrifier un cheval avait une signification, une solennité particulière. Au point que l’Église interdit de manger sa viande après la conversion… [3]

Grosso modo, on peut ranger les sacrifices de chevaux dans ces catégories :

Ces quelques considérations faites, revenons à nos chevaux mythiques…

Les chevaux attelés dans les mythes scandinaves

Skinfaxi et Hrímfaxi, les chevaux du jour et de la nuit

La nuit est attelée à Hrímfaxi « Crinière-de-givre ». C’est la mère du jour. L’écume de son cheval se change en rosée en tombant sur la terre. Le jour est attelé à Skinfaxi « Crinière-brillante ». Il illumine ciel et terre de sa crinière (Gylfaginning, chap. 10).

Dagr « Jour » monte aussi Drösull (Skáldskaparmál, chap. 57).

Árvakr et Alsviðr, les chevaux du soleil

Le chariot du soleil [6] est tiré par deux chevaux (Gylgaginning, chap. 11). Sól « Soleil », sa cochère, était fiancée à un certain Glenr… qui se trouve être le nom d’un cheval des dieux.

tableau 1 : Les chevaux mythiques attelés
Nom Conducteur
Skinfaxi « Crinière-brillante » Dagr « Jour »
Hrímfaxi « Crinière-de-givre » Nótt « Nuit »
Árvakr « Lève-tôt »
Alsviðr « Véloce »
Sól « Soleil »

Tous ces chevaux sont attelés. Tous les autres conducteurs de chariot (Þórr, Freyr et Freyja, etc.) les attellent à d’autres espèces animales – sauf le géant Hrungnir. Tous les chevaux attelés ont un rapport direct avec le ciel diurne et nocturne. Sa plus belle représentation est le chariot de Trundholm ↗. On constate que la LUNE MANQUE.

Les chevaux montés dans les mythes scandinaves

Étriers scandinaves (début xie siècle). L’étrier s’est propagé dans le Nord fin viiie siècle. Source : Photo du Metropolitan museum of Arts (New York), sous licence creative commons CCO 1-0

Les chevaux des dieux

Les dieux ont chacun un cheval. Ils le montent chaque jour pour aller à leur assemblée en traversant le pont Bifröst.

Seuls Þórr, qui franchit les fleuves à gué, et Loki n’en ont pas. Et pourtant, Loki se change en jument et met au monde Sleipnir. Quand Þórr gagne le cheval du géant Hrungnir, vaincu en duel, il en récompense son fils. Personne ne sait ce que devient le chariot du géant, ni d’où vient le chariot du dieu.

Le cheval de Baldr brûle avec lui. Son nom n’est pas connu. Le cheval de Freyr, Freyfaxi « Crinière-de-Freyr », est seulement nommé dans une saga islandaise (Hrafnkels saga Freysgoða).

Il existe deux listes des chevaux des dieux (Grímnismál, str. 30 ; Gylfaginning, chap. 15). Une seule différence : la première OMET Sleipnir.

tableau 2 : Les chevaux des dieux
Nom Cavalier
1 Sleipnir « Glissant » Le cheval à huit jambes d’Óðinn
2 Glaðr « Brillant »
3 Gyllir « Doré »
4 Glenr, ou Glær « Clair » Glenr est aussi le nom du mari de Sól « Soleil »
5 Skeiðbrimir « Écumant »
6 Silfrintoppr « Toupet-d’argent »
7 Sinir « Nerveux »
8 Gísl « Rayonnant »
9 Falhófnir « Pâles-sabots »
10 Gulltoppr « Toupet-d’or » Heimdallr
11 Léttfeti « Pied-léger »

La plupart de ces noms ont un rapport avec la lumière. Ils font aussi partie de deux listes versifiées (Þorgrímsþula et Kálfsavísa) citées dans les Skáldskaparmál (chap. 57).

Blóðughófi

Le poème Kálfsvísa, aussi appelé Alsvinnsmál, évoque le cheval Blóðughófi « Sabot-sanglant ». Le cavalier de celui-ci était le puissant Atriði, meurtrier de Beli (de belja « meugler »). Le puissant Atriði est un inconnu, mais la kenningr « meurtrier de Beli » désigne Freyr. Celui-ci encorna Beli avec un bois de cerf pour le tuer (Gylfaginning, chap. 37). On n’en sait pas plus.

Les chevaux des déesses

Les déesses n’ont pas de chevaux, sauf Gná, la suivante de Frigg. Les chevaux de valkyries n’ont pas de nom. Ce sont les seules femmes mythiques associées au cheval, à part Sól.

tableau 3 : Les chevaux des déesses et assimilées
Nom Cavalière
Hófvarpnir « (É)Lance-sabot » Gná « Projectrice », messagère de Frigg
aucun cheval de valkyrie n’a de nom valkyrie(s)

Deux chevaux de race : Hófvarpnir et Sleipnir

Deux chevaux se distinguent par leur pedigree et leurs capacités :

Hófvarpnir « (É)Lance-sabot », cheval d’une suivante de Frigg, est le seul cheval monté par une déesse. C’est le poulain de la jument Garðrofa « Brise-enclos » et de l’étalon Hamskerpir « Forme-affûtée » (Gylfaginning, chap. 35) :

La quatorzième [déesse] est Gná, que Frigg envoie dans divers mondes à ses courses. Elle a cet étalon, appelé Hófvarpnir, qui galope sur l’air et l’eau. Une fois, alors qu’elle le montait, certains vanes la virent galoper dans les airs. Alors l’un [d’eux] dit :
« Qu'est-ce qui vole ici,
Qu'est-ce qui voyage là,
Ou file dans les airs ? »
Elle répondit :
« Je ne vole pas,
Quoique je voyage
Et file dans les airs
Sur Hófvarpnir, que Hamskerpir
Eut de Garðrofu. »
Du nom de Gná, vient donc qu’on dit que ce qui est projeté en l’air (gnæfr), s’élève.

Le vane ne demande pas qui, mais ce qui voyage dans les airs…

Sleipnir « Glissant », le cheval d’Óðinn, a une robe grise et huit jambes. Snorri cale sa conception entre les einherjar [9] de la Valhalle (chap. 41) et le navire de Freyr (chap. 43). Sleipnir est né de Loki métamorphosé en jument et de l’étalon Svadilfari « Voyage-malheureux », le cheval du géant-bâtisseur d’Ásgarðr (Gylfaginning, chap. 42) :

Gangleri demanda alors : « Qui possède le cheval Sleipnir et que peut-on dire de lui ? »
Hár dit : « Tu ne sais rien sur Sleipnir, et tu ne connais pas les circonstances de sa naissance, mais tu trouveras cela digne d’être dit. Jadis, lors de l’instauration des dieux, après qu’ils eurent soulevés le Miðgarðr et bâtis la Valhalle, se présenta un certain artisan, qui leur offrit de faire un fort solide et sûr en trois semestres contre les géants-des-montagnes et les géants-du-givre, même ceux qui entreraient au Miðgarðr. Mais il demanda en paiement d’obtenir Freyja et voulait avoir le soleil et la lune. Les ases allèrent alors discuter et tinrent conseil ensemble, et ce marché fut passé avec l’artisan. Il aurait ce qu’il demandait s’il construisait le fort convenable en un semestre, mais le premier jour de l’été, si quoi que ce fût du fort était inachevé, alors il n’aurait pas de salaire. Il ne devrait recevoir l’aide d’aucun humain pour son travail. Quand ils lui dirent ces conditions, il demanda qu’ils lui permirent l’aide de son étalon, appelé Svadilfari. Et Loki conseilla cela, de sorte que ceci lui fut accordé. Il se mit à travailler au fort le premier jour de l’hiver et, de nuit, transportait les pierres avec son étalon. Et cela sembla grande merveille aux ases que si grands rocs fussent transportés par cet étalon et que deux fois plus du travail prodigieux fût abattu par l’étalon que par l’artisan. Mais il y avait de solides témoins de leur marché et de nombreux serments avaient été échangés, car il ne semblait pas prudent au géant de se trouver parmi les ases sans garantie si Þórr revenait. Celui-ci était présentement parti à l’est pour combattre les trölls. Quand l’hiver tira à sa fin, la construction du fort était très avancée et il était si haut et si solide que personne n’aurait pu le prendre.
Trois jours avant l’été, l’ouvrage avait presque atteint la porte du fort. Les ases s’assirent alors sur leurs sièges de jugement, se consultèrent et se demandèrent qui leur avait conseillé de donner Freyja au Jötunheimar, ou de détraquer ainsi l’air et le ciel en y prenant le soleil et la lune pour les donner aux géants. Et ils tombèrent tous d’accord que celui qui leur avait conseillé cela, aux conseils presque toujours mauvais, était Loki Laufeyjarson. Ils lui dirent qu’il méritait une mort cruelle s’il ne trouvait pas moyen de priver le géant de son salaire et ils l’attaquèrent. Loki fut paniqué et fit le serment de s’arranger pour que l’artisan ne reçût pas son salaire, quoi qu’il lui en coûtât.
Ce soir-là, quand l’artisan sortit pour ramasser des rocs avec l’étalon Svadilfari, une jument galopa d’un certain bois vers l’étalon en hennissant doucement. Quand l’étalon se rendit compte de quel cheval il s’agissait, il devint fou et rompit ses cordes pour galoper jusqu’à la jument, qui galopa jusqu’au bois, l’artisan à leurs trousses pour rattraper l’étalon. Ces chevaux galopèrent toute la nuit. L’artisan fut contraint de s’arrêter cette nuit-là et, le jour suivant, la besogne ne se passa pas comme elle se passait les jours précédents. Quand l’artisan s’aperçut que le travail ne pourrait pas être fini à temps, il entra dans une rage-de-géant. Quand les ases furent assurés de voir qu’un géant-des-montagnes était venu chez eux, ils ne respectèrent pas leurs serments et en appelèrent à Þórr, qui arriva aussitôt et leva en l’air son marteau Mjöllnir sans attendre. Il paya le salaire de l’artisan, mais pas avec le soleil et la lune. Il lui dénia plutôt de vivre au Jötunheimar et le frappa d’un coup unique, qui lui cassa le crâne en mille morceaux et l’envoya en-dessous du bas du Niflheimr.
Mais Loki avait alors fait un tel voyage avec Svadilfari que, quelque temps plus tard, il mit au monde un poulain. Celui-ci était gris et avait huit jambes, et ce cheval est le plus excellent des dieux et des hommes.

Nul ne sait comment Sleipnir est devenu le cheval d’Óðinn. Celui-ci le monte pour aller chez Hel interroger une völva sur le destin de son fils Baldr (Baldrs draumar). Il le prête à Hermóðr, le messager que Frigg envoie chez Hel pour tenter de ramener leur fils Baldr chez les vivants (Gylfaginning, chap. 49).

Sleipnir (du moins, un cheval à huit jambes) est représenté au galop sur deux pierres historiées de Gotland (Ardre VIII et Tjängvide) de l’époque viking. Il arrive devant un bâtiment (Valhalle présumée) avec son cavalier (Óðinn présumé). Sur la pierre de Tjängvide (Suède), une femme offre une corne à boire au cavalier. L’image concorde avec le devenir des guerriers-occis conté par Snorri, auxquels une valkyrie offre une corne à leur arrivée.

Sleipnir est le meilleur cheval mythique (Grímnismál, str. 44). Hófvarpnir et lui ont la faculté de galoper sur l’eau et l’air. Ils ne sont sûrement pas étrangers au ciel, en particulier au soleil et à la lune qui y voyagent et se reflètent dans l'eau. Sleipnir peut aussi aller chez Hel et en revenir. Autrement dit, il peut voyager sous terre – à nouveau comme les astres, sombrant sous l’horizon. Hófvarpnir partage sans doute cette faculté car sa mère s’appelle Brise-barrières.

Valhalle et Niflheimr sont les deux principales demeures des morts. Le cheval mythique a un lien étroit avec la mort.

Svadilfari et Gullfaxi, les chevaux des géants

Svadilfari « Voyage-malheureux», le cheval du géant-bâtisseur d’Ásgarðr est moins anonyme que son maître. Grâce à lui, le géant aurait pu accomplir un exploit sans pareil… si Loki ne s’en était pas mêlé. Celui-ci se métamorphose en jument et aguiche l’étalon. Naît Sleipnir de cette rencontre.

Gullfaxi « Crinière-d’or » était le cheval du géant Hrungnir. Þórr en hérite et le donne à son fils. Gullfaxi disparaît alors des mythes. On sait seulement que c’est un cheval de course exceptionnel, que même Óðinn convoita (Skáldskaparmál, chap. 17). On ne peut toutefois certifier que Hrungnir l’attelait à son chariot (Sigdrífumál, str. 15).

tableau 4 : Les chevaux des géants
Nom Cavalier
Svadilfari « Voyage-malheureux » géant bâtisseur anonyme d’Ásgarðr
Gullfaxi « Crinière-d’or » Hrungnir (et Magni, le fils de Þórr)

Les juments mythiques

Les juments sont rares dans les mythes. On ne compte guère que Garðrofa « Brise-barrières », mère de Hófvarpnir, même si on peut lui ajouter :

La dernière jument mythique est Sinmara « Jument-pâle ». Elle n’apparaît que dans un poème tardif (Fjölsvinnsmál, chap. 27, 29 et 33). Elle y est la compagne de Surtr, gardien du monde du feu, d’où les astres proviennent. Elle y détient le Rameau-de-dommages [10] enfermé dans une cuve de fer aux neuf verrous.

La jument était surtout l’instigatrice de cauchemars. Elle venait la nuit piétiner le dormeur.

Fjord norvégien à Oslo, descendant des chevaux des Vikings (ma photo)

Les listes

Il y a deux dernières listes de chevaux, montés par des dieux ou des héros légendaires, dans les Skáldskaparmál (chap. 57) :

Voici la liste (þula) des étalons énumérés dans la liste de Þorgrímr :
Hrafn et Sleipnir,
Les étalons fameux ;
Valr et Léttfeti,
Était là Tjaldari,
Gulltoppr et Goti,
J’ai ouï dire de Sóti,
Mór et Lungr avec Marr.
Vigg et Stúfr
Étaient avec Skævaðr ;
Blakkr pouvait porter Þegn,
Silfrtoppr et Sinir,
De Fákr, j’ai aussi ouï dire,
Gullfaxi et Jór avec les dieux.
Blóðughófi avait nom l’étalon
Qui portait, dit-on,
Le puissant Atriði, (ou Le jeune homme chevauchant,)
Gísl et Falhófnir,
Glær et Skeiðbrimir,
Étaient là et Gyllir était cité.
Voici ceux énumérés dans Kálfvísa :
Dagr montait Drösull,
Mais Dvalinn, Móðnir ;
Hjalmr, Háfeta,
Mais Haki, Fáti ;
Le meurtrier de Beli
Montait Blóðughófi ;
Mais Skævaði,
Le prince des Haddingjar.
Vésteinn, Valr,
Mais Vífill, Stúfr ;
Meinþjófr, Mór,
Mais Morginn, Vakr ;
Áli, Hrafn,
Qui chevauchait la glace,
Mais un autre à l’est,
Sous Aðils,
[Un cheval] gris errait,
D’une lance blessé.
Björn montait Blakkr,
Atli, Glaumr,
Mais Aðils, Slöngvir ;
Högni, Hölkvir,
Mais Haraldr, Fölkvir ;
Gunnarr, Goti,
Mais Sigurðr, Grani.
Árvakr et Alsviðr tiraient le soleil, comme il est déjà écrit. Hrímfaxi ou Fjörsvartnir tirait la nuit. Skinfaxi ou Glaðr conduisait le jour.

Notes

[1] Anne-Sophie HYGEN et Lasse BENGTSSON.

[2] Fins petits disques d’or munis d’un œillet pour les porter autour du cou. Une (seule) face est estampée de figures, associées ou non à des runes et à divers symboles.

[3] Tel est le cas dans le Gulaþingslög, premier recueil de lois norvégiennes chrétiennes.

[4] L’inhumation suivait parfois une crémation. Dans ce cas, il ne reste guère que les rivets de fer des bateaux.

[5] Peter Shenk, To Valhalla by Horseback?, Horse Burial in Scandinavia during the Viking Age, The Center for Viking and Medieval Studies, The Faculty of Arts, University of Oslo, 2002.

[6] Je rappelle que le soleil est féminin dans la langue et les mythes scandinaves. La lune est masculine. Cette singularité est cruciale (à mon avis) pour comprendre les mythes.

[7] Jean-Pierre Mohen et Christiane Élière, L’Europe à l’âge du bronze, Le temps des héros, coll. Découvertes, Gallimard, 1999.

[8] Wikipedia, Trundholm sun chariot ↗.

[9] Einherjar « Combattant-unique » est un guerrier-occis installé à la Valhalle d’Óðinn. Au préalable, il a dû mourir les armes à la main et traverser le Bifröst à cheval.

[10] Kenningr probable pour désigner une épée. Celle de Sutr est de flammes.